La position des États-Unis n'a pas changé, selon la déclaration d'un chargé d'ambassade à Madagascar; tant qu'il n'y aura pas un gouvernement élu à travers des élections reconnues internationalement comme avant étés libres, justes et transparents. Il a aussi ajouté que les USA continuent à investir massivement dans le peuple malgache et dans son avenir. Il a noté que près de 150 volontaires du Corps de la Paix passent actuellement 2 ans à vivre et travailler dans certains des villageois les plus démunis et enclavés du pays. Ils sont aussi engagés considérablement dans la conception d'opportunités culturelles, pédagogiques et sociales.
Union Européenne a financé pour un projet de 4 ans un montant près de 463.000 Euros pour l'amélioration de la situation socio-économique d'environ 12.600 jeunes issus des milieux défavorisés dans 2 régions à Madagascar.
Le Groupement des Entreprises de Madagascar a communiqué que la crise politique dans laquelle le pays est plongé depuis plus de 3 ans a eu des impacts socio-économique négatifs sur lesquels le secteur privé a attiré l'attention à plusieurs reprise et que les partenaires techniques et financiers de Madagascar ont essayé d'atténuer dans la limite permise par les règles qui régissent leurs institutions respectives.
Sur le plan macro-économique, les indicateurs significatifs sont édifiants :
- Taux de croissance = -3.7 en 2009; +0.6% en 2010; 2.8% en 2011(prévision)
- Taux d'investissement = 31.0% en 2009; 30.4% en 201; 25.4% en 2011(prévision)
- 360.000 pertes d'emploi depuis le début de la crise.
Au niveau sectoriel, aucune branche d'activité n'a été épargnée.
Dans l'industrie, 35 à 60% des capacités de production seulement sont utilisés, 10.000 emplois ont été perdus. Le quasi-totalité des entreprises qui ont travaillé dans le cadre de l'AGOA ont disparu entraînant une perte de 25.000 emplois directs.
Les décisions prises vis-à-vis du secteur pétrolier et du secteur de l'énergie les amènent au bord de l'asphyxie avec le risque d'un effet systémique sur tous les secteurs économiques.
Le secteur tourisme sur lequel les impacts de la crise ont été perceptibles au début s'est progressivement relevé mais la nette reprise à laquelle elle s'attend cette année risque d'être annihilée par la fragilité d'Air Madagascar.
Le climat dans lequel évoluent les entreprises n'est pas propice au développement des affaires :
- L'absence de visibilité sur le retour à la normalité freine considérablement l'investissement.
- L'insécurité illustrée par les faits divers hélas quotidiens rapportés par les médias.
- La multiplication des cas de corruption et le racket organisé à tous les niveaux favorisent la prolifération du secteur informel.
Le GEM et les groupements qui lui sont affiliés appellent les acteurs politiques à la raison et leur demandent de mettre en place un climat de sérénité garant de la reconnaissance internationale, de la relance de l'économie et de l'amélioration des conditions sociales de la population.
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